Véronique Doucet vit présentement à Rouyn-Noranda, Québec. Elle est détentrice d’un Baccalauréat ès art (Majeur en arts plastiques, Mineurs en arts et sciences à l’Université de Montréal). Elle s’est fait connaître grâce au projet Aldermac plantation minière, initiateur d’une grande victoire environnementale qui a conduit à la restauration d’un site minier abandonné. Ses expositions et ses performances ont été diffusées dans les centres d’exposition, les centres d’artistes du Québec, à travers le Canada et à New-York. Ses œuvres composées au sein de diverses collections, dont celle de Loto-Québec Elle est également cofondatrice du Groupe Écocitoyen (GÉCO), groupe environnemental axé sur l’action citoyenne! Depuis 2012, elle enseigne les arts visuels au cégep de l’Abitibi-Témiscamingue. En 2015, elle remporte le prix de la Créatrice de l’année pour la région Abitibi-Témiscamingue offert par le Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ). En 2016, elle participe au jury de la Biennale d’art miniature de Ville-Marie ainsi que celui du CALQ, volet provincial. Elle a reçu une Bourse du CALQ (2018) afin de poursuivre sa recherche et création pour sa future exposition: Autopsie d’une autoroute. Son travail a été présenté dans les foires d’art contemporain à New-York, San Francisco et Paris.

Véronique Doucet currently lives in Rouyn-Noranda, Canada. She has a Bachelor of Arts (Major in Fine Arts, Minors in Arts and Sciences) at University de Montreal. She has become known through her Art project: Aldermac Mining Plantation, initiator of a great environmental victory that has led to the restoration of an abandoned mining site. Her works have been shown in Canada, New-York, Barcelona, Paris and Argentina and have appeared in various collections. She is also co-founder of an environmental group focused on citizen action! Doucet has taught visual arts at the college de l’Abitibi-Témiscamingue since 2012. In 2015, she won the grant: Creator of the year for the CALQ (Arts council of Quebec).  She has been on many jury over the past 6 years, including that of CALQ. She received  in 2018 a grant to continue her research about human and natural territory questioning the coexisting of inner (invisible) or outer (visible) territory. Her work is now presented in contemporary art fairs in New York, San Francisco and Paris. 

Le fil conducteur de ma création porte sur le questionnement sur le territoire humain et le territoire nature. Ces territoires sont parfois minés, abusés et pollués ce qui devient des éléments déclencheurs à ma quête artistique.Ces deux entités qui cohabitent dans le même univers possèdent tout deux des fonctions distinctes et parfois antagoniques. La nature, le langage brut, est représenté, par la flore, la faune et l’environnement en général. Elle suit son cycle par instinct de survie. L’humain, le langage esthétique, est guidé par l’instinct de survie, mais également, est confronté à sa propre évolution tant au point de vue économique, social et spirituel. Ces choix sont souvent questionnables et deviennent une source d’inspiration!C’est à l’aide de ces deux langages, le brut et l’esthétique, la matière et la couleur, la nature et la culture que je désire comprendre, confronter et embellir. Je me considère comme un miroir sociétal qui montre une tendance à camoufler la réalité par l’esthétisant. Militante performative, mes performances écoféministes tissent une trame paradoxale de notre courte existence souvent guidée par un désir d’équité envers la nature et la femme. Mes photographies, point de départ de mes peintures, témoignent d’un moment de vérité, de la nature dévastée et de déchets abandonnés. Je contribue en peinture sur ces images afin de décontaminer de manière symbolique et ainsi intervenir avec le langage plastique afin de mettre un diachylon sur un monde cicatrice et entamé un processus de guérison par l’art. 

The main theme of her creation is questioning of inner (invisible) or outer (visible) territory. The territory is sometimes undermined, abused, polluted and often aestheticized to hide a reality. Human and natural territory are evoked by two entities that coexist in the same universe, both with distinct and sometimes antagonistic characteristics. Nature, raw language, is represented by flora, fauna or the environment; It follows its cycle by its survival instinct. Human, the aesthetic language, is guided by the survival instinct, but is also confronted with its own evolution as well as from the economic, social and spiritual point of view. These choices are often questionable and become her sources of inspiration! It’s with these two raw and aesthetic, material and color, nature and culture languages that she wants to understand, confront, and embellish. She considers herself a societal mirror that shows a tendency to hide reality by aestheticizing.    
Her photographs, the starting point of her paintings, bear witness to a moment of truth: devastated nature and abandoned waste. She contributes in painting on these images to symbolically decontaminate as well as rely on the plastic language to put a band-aid on a scarred world, and start a healing process with art. Her paintings become semi-abstractions, amazed by movement and the oversaturation of colors. Her goal is to turn the negative into positive by contemporary art!