Description
In 2022, 828 million people will suffer from hunger. 25,000 people will die daily (UN). At the same time, the number of people suffering from obesity has tripled since 1975 (WHO), which necessarily raises questions about our collective way of valuing and sharing our food.
There is now talk of developing agriculture on Mars, but we are not yet able, on a planetary scale, to operate simple technology transfers to irrigate land or, simply, to share our surpluses without looking for a high return, as shown by the stock market speculation on agricultural raw materials.
On the other hand, the technologies developed for our space travels could allow us to develop agriculture in remote places, like in the North of Canada, near my home... But here again, who will really benefit from these technological advances on Earth?
The title of this work, "We must cultivate our garden", is inspired by Voltaire's Candide. Candide, like me, is perhaps a bit naive. But I dare to think that our civilization will manage to bring back a few values and common sense on our blue planet before going to conquer Space in a logic just as capitalistic and, in fine, to the detriment of the living.
En 2022, 828 millions de personnes souffrent de la faim. 25000 personnes en meurent quotidiennement (ONU). En parallèle, le nombre de personnes en situation d'obésité a triplé depuis 1975 (OMS), ce qui nous questionne nécessairement sur notre façon collective de valoriser et de partager notre alimentation.
Il est dorénavant question d'aller développer l'agriculture sur Mars, mais nous ne sommes, à l'échelle d'une planète, pas encore capable d'opérer de simples transferts de technologies pour irriguer des terres ou, simplement, de partager nos excédents sans chercher un haut rendement, en témoigne la spéculation boursière opérée sur les matières premières agricoles.
D'un autre côté, les technologies développées pour nos voyages spatiaux pourraient nous permettre de développer de l'agriculture dans des endroits reculés, comme au Nord du Canada, près de chez moi... Mais là encore, à qui serviront réellement, sur Terre, ces avancées technologiques ?
Le titre de cette œuvre, "Il faut cultiver notre jardin", est inspirée de Candide de Voltaire. Candide, comme moi, est peut-être un peu naïf. Mais j'ose penser que notre civilisation parviendra à ramener un peu de valeurs et de gros bon sens sur notre planète bleue avant d'aller conquérir l'Espace dans une logique tout aussi capitalistique et, in fine, au détriment du vivant.