L’histoire de cette toile est toute simple, nous sommes un groupe d’ami-es en balade à l’iles d’Orléans près de Québec, un de mes amis me fait remarquer un magnifique paysage de début de printemps. Ma conjointe le remarque aussi et prend une photo. L’ami en question me dit : « ça ferait une belle toile ». Il n’en fallait pas plus pour me lancer. Je pars de cette photo pour reproduire le paysage. Après avoir fait cette figuration, le jeu du chaos et de la dissimulation commence. Objectifs, susciter la curiosité de l’observateur en le laissant se balancer entre une figuration et une abstraction, tout en cherchant l’harmonie en poussant le chaos dans la zone où l’ordre revient. C’est comme d’augmenter le débit d’un robinet pour voir l’ordre émergé du désordre. C’est comme regarder un paysage coloré d’automne, c’est un chaos total, mais tellement harmonieux en même temps, fascinant n’est-ce pas ? Cette toile offre beaucoup de texture. Elle est encadrée par du bois recyclé ayant servi à baliser les rues du Lac-Delage. Encadré est un grand mot ici, car le « cadre » ne couvre que le haut et le bas de la toile laissant visible les côtés, le tout étant fixé à l’arrière par une structure de bois. La toile est signée sur le devant du cadre et sur le côté de la toile. *** Les dimensions présentées excluent l'encadrement ***