En 2008, son style a accroché l'œil de l'auteur québécois François Avard qui l'a approché pour illustrer son livre  Avard Chronique parut la même année. En février 2010, son travail fit la page frontispice du magasin Decover et en 2011, il apparait sur la couverture de l’album du groupe Trusted Waters. De plus, on a pu voir ses oeuvres lors d’apparitions télévisuelles dans Les hauts et les bas de Sophie Paquin, Casino, Toute la vérité et La Galère. Au cinéma, on a pu les apercevoir dans le film Le bonheur des autres de Jean-Philippe Pearson.          

Vince fait parti de la collection privée de Pratt & Whitney Canada. Son travail a été présenté lors de plusieurs expositions collectives et solos au cours des dernières années dont Montréal, Amsterdam, Istanbul, Milan, Melbourne, New York, Shanghai, Paris et Miami.

Après des années dans le sud-ouest de Montréal, son studio est maintenant situé à L'Assomption, Quebec 

 

Vince’s style caught the eye of Quebec author François Avard who hired him to illustrate his book Avard Chronique released in 2008.  In February 2010, his work made the front page of the 4th edition of the Decover magazine and in 2011, it appeared on the album cover from Trusted Waters. Then, demand for his work poured in and led to many television series appearances such as Les hauts et les bas de Sophie Paquin, Casino, Toute la vérité and La Galère on Radio-Canada. His painting can also be seen in the film Le bonheur des autres from Jean-Philippe Pearson. 

Furthermore, Vince’s work is part of Pratt & Whitney Canada’s private collection, and in recent years, his canvasses have been featured in several collective and solo exhibitions in cosmopolitan cities such as Montreal, Amsterdam, Istanbul, Milan, Melbourne, New York, Shanghai, Paris and Miami.

After decades in Montreal, Vince’s studio is now in L'Assomption, Quebec 

 S’appuyant sur les esquisses qu’il collectionne, toutes réalisées d’après les gens qu’ils rencontrent à tout hasard sur la route de son quotidien, Vince élabore ses tableaux, raconte l’histoire d’étrangers. Sur la rue, dans le métro, à l’épicerie, au garage, les bras chargés en attendant l’autobus, le regard ailleurs en promenant le chien, vous avez peut-être déjà été sa source d’inspiration.

De ces instants figés, s’étant imprimés dans sa mémoire et ayant séduit son regard, naissent des personnages tantôt simples témoins de la banale réalité quotidienne, tantôt empreints de mystère. Tous anonymes, seuls, pris au cœur d’un environnement dépouillés, Vince les met face au monde. De ce fait, il esquisse la trame de multiples histoires dont le spectateur élabore le récit. L’artiste met ainsi en lumière le duel entre la réalité et les apparences, mais aussi toute la fragilité de l’être confiné à la solitude. La représentation de cet état d’être, de cette solitude incongrue dans un environnement s’élargissant toujours plus, passe par le dépouillement de l’environnement pictural de la toile. L’esthétisme de l’œuvre repose donc sur un monde abstrait où le personnage tient la vedette. Un monde pictural composé de façon à créer un univers commun qui fera écho aux expériences de vie du spectateur et qui l’invite à une interprétation personnelle. 

 Vince began to draw randomly met people who happened to cross his path and, back in his studio, he began painting them. Whether it is on the metro or the bus, at the grocery store buying a pint of milk, at the garage or even when you are walking your dog early morning, no one can escape his gaze. We are all his muses.

Vince’s pieces are like a graphic novel, a look at a single frame, where the viewer is asked to create the story based on his own vision of the world. If the character seems simple and complex at the same time it’s because they carry that paradox that stimulates and tear them apart at once; in their daily banal routine and deprived from any interest, they feel faceless, lacking any sense of identity, personality or distinct traits. They are anonymous. The duality between who they should be - or want to be - and what they really are collides, the feeling of uneasiness hides behind a self-image striving to please everyone. This principle serves as the foundation to reflect the fragility of humans in Vince’s work.