Née à Montréal en 1971, dès l’âge de cinq ans, Martine Pomerleau désirait devenir peintre. Elle fut initiée à la peinture à l’huile à l’âge de quatorze ans par Jean Cousineau, artiste peintre. Par ce médium, Martine exprime délicieusement son amour pour la vie avec douceur et sensibilité.  Par l'émotion qu'elle transmet, elle tente de sensibiliser le spectateur et de susciter chez lui la réflexion. Pour elle, l’être humain est constamment au centre de ses préoccupations. Peintre autodidacte pendant plusieurs années, elle perfectionna sa technique à l’Académie des Beaux-Arts de Laval et par la lecture de plusieurs manuels de références. Ses études inspirées de la peinture classique lui ont apporté la maîtrise technique indispensable pour aborder le portrait. Pour elle, peindre une œuvre d'art, n'est pas que spontanéité, nous devons avant tout acquérir de bases solides afin de peindre dans les règles de l’art. Son mentor, Denis Jacques, aura par la suite une influence remarquable sur son cheminement professionnel. Autant pour son apport technique que pour la consolidation de sa propre identité.  Promouvoir l’art figuratif auprès des gens deviendra par la suite une mission pour Martine. 

Elle a le souci d'utiliser des matériaux de très grandes qualités. Assurant ainsi à ses clients des œuvres d'une excellente longévité. 

Peintre depuis 1985, de purs délices ses œuvres se composent entre-autres ; de portrait, d’enfant, d’animaux et de nature morte. 

Il s’agit avant tout d’une expérience relationnelle. Je choisis un personnage ou une scène qui résonne en moi sur le plan émotionnel, évoquant la nostalgie, la joie ou un sentiment familier. Tout le monde a une histoire. C’est mon devoir d’artiste de la raconter sur une œuvre à travers mon âme. Je souhaite que le spectateur ait aussi envie d’apprécier les petits gestes simples de la vie. Je crois que c’est la meilleure façon d’apprécier la vie et d’accéder au bonheur. Pour y arriver, je dois insuffler ma propre âme dans l’œuvre. Instiller mon sentiment personnel dans le sujet. 

Souvent c’est un souvenir ou une image que j’ai en tête qui émane ou une émotion qui surgit. Je réfléchis à ce que j’ai envie de raconter. J’expérimente. Au besoin pour trouver l’image ou la scène qui m’inspire, j’effectue quelques recherches dans des livres et dans des magazines. Parfois c’est une rencontre avec une personne, elle-même, qui m’inspire ou une autre personne par le biais de cette personne (lors des commandes spéciales de portrait par exemple). 

Après mon exploration, je construis une scène avec les éléments choisis. J’analyse studieusement la composition et l’atmosphère générale que je souhaite donner au tableau. Je prépare un brouillon, un dessin. Puis je fais un lavis directement sur la toile. Je dois bien regarder mon sujet et maitriser les éléments techniques et anatomiques essentiels. Le fond est fait de peinture appliquée de différentes façons. J’y ajoute des empâtements au pinceau ou à la spatule. À cette étape, je peux laisser place aux gestes vifs et spontanés et à mon imagination. Cette partie est disons plus abstraite. Parfois de nouvelles idées surviennent. Ce sont de belles découvertes. Ensuite j’essuie quelques parties du sujet que je souhaite conserver. Le personnage quant à lui est peint de façon réaliste. Je travaille en positionnant les zones obscures puis les clairs ensuite les transitions subtiles entre les couleurs et les valeurs que je place judicieusement pour conserver propre les couleurs appliquées. 

Je souhaite que le spectateur entre en lien avec le modèle et découvre son histoire, la beauté de ses gestes et son apport au monde qui lui est propre. 
Je veux que les gens apprécient la beauté (intérieure et extérieure) de chaque être vivant. Pas besoin d’être un héros pour être important dans la vie.