Jacques Pharand est né en 1959, à Montréal. Son père était mécanicien en Abitibi et sa mère s’occupait de la maison.
Il se réfugie assez tôt dans le monde des images, avec le dessin qui l’accompagnera jusqu’en 1990. Après des études en arts appliqués au cégep du Vieux-Montréal, au début des années 80, il devient un des premiers infographistes au Québec, au Laboratoire de télématique de l’UQAM dirigé par Michel Cartier. Il travaille par la suite dans les magazines Wow!, Le Lundi et 7 Jours. C’est à cette époque qu’il commence à s’intéresser sérieusement à la photographie et entreprend une formation au collège Dawson. Jacques Pharand collabore par la suite avec l’agence montréalaise Megapress Images et publiera , en 1997, Les oiseaux du jardin, chez Fides. Cela l’amènera à faire partie du jury du prestigieux concours de photos nature du magazine Franc-Vert. Dès 1998, et durant près de 20 ans, il se consacre à temps plein à la photographie de presse, notamment chez Québécor et les médias Transcontinental.
Jacques se concentre maintenant exclusivement sur ses projets personnels, de la photo de rue en noir et blanc, sur pellicule. On a pu voir ses oeuvres exposées un peu partout, au Studio Argentique et au Belgo, entre autres. Il travaille présentement à la préparation d’un expo solo et à de nombreux projets de livres.

Jacques Pharand est né en 1959, à Montréal. Son père était mécanicien en Abitibi et sa mère s’occupait de la maison.
Il se réfugie assez tôt dans le monde des images, avec le dessin qui l’accompagnera jusqu’en 1990. Après des études en arts appliqués au cégep du Vieux-Montréal, au début des années 80, il devient un des premiers infographistes au Québec, au Laboratoire de télématique de l’UQAM dirigé par Michel Cartier. Il travaille par la suite dans les magazines Wow!, Le Lundi et 7 Jours. C’est à cette époque qu’il commence à s’intéresser sérieusement à la photographie et entreprend une formation au collège Dawson. Jacques Pharand collabore par la suite avec l’agence montréalaise Megapress Images et publiera , en 1997, Les oiseaux du jardin, chez Fides. Cela l’amènera à faire partie du jury du prestigieux concours de photos nature du magazine Franc-Vert. Dès 1998, et durant près de 20 ans, il se consacre à temps plein à la photographie de presse, notamment chez Québécor et les médias Transcontinental.
Jacques se concentre maintenant exclusivement sur ses projets personnels, de la photo de rue en noir et blanc, sur pellicule. On a pu voir ses oeuvres exposées un peu partout, au Studio Argentique et au Belgo, entre autres. Il travaille présentement à la préparation d’un expo solo et à de nombreux projets de livres.

Je cours après la lumière!
Pendant plusieurs années, comme photographe de presse, ma vie était régulée par la couverture d’évènements. Je répondais aux commandes de ceux qui décident de ce qui mérite d’être considéré comme un évènement médiatique.
Le déclin de la presse papier s’est traduit par une véritable hécatombe chez les photographes de presse. Quand ce métier m’a quitté, une question s’est rapidement imposée: qu’est-ce qu’un évènement?
Après quelques détours, j’ai trouvé la lumière! La lumière qui peut être crue, tamisée et colorée. La lumière qui montre ce qu’elle veut bien montrer, qui suggère sans imposer, qui confère l’ambiance du moment telle une portion d’éternité qui ne revient jamais. La lumière qui place le sujet sur la frontière entre l’ombre et la clarté, à l’instar des tableaux de Caravage, si on veut. La lumière est devenue mon évènement. Je la traque partout, à l’extérieur comme à l’intérieur, sans tricher. Presque toujours avec du film noir et blanc, pour mieux la cerner. La couleur distrait, disait Henri Cartier-Bresson. De plus, j’ai trouvé un complice, un tireur d’épreuve hors pair qui utilise la piezographie, un procédé d’impression pour le noir et blanc qui permet de tirer le plein potentiel de mes images.
Comme photographe de rue, j’observe les gens, bien sûr. Mais j’observe surtout comment la lumière met en relief leur action et parfois, leur personnalité dans l’ambiance du moment.

Je cours après la lumière!
Pendant plusieurs années, comme photographe de presse, ma vie était régulée par la couverture d’évènements. Je répondais aux commandes de ceux qui décident de ce qui mérite d’être considéré comme un évènement médiatique.
Le déclin de la presse papier s’est traduit par une véritable hécatombe chez les photographes de presse. Quand ce métier m’a quitté, une question s’est rapidement imposée: qu’est-ce qu’un évènement?
Après quelques détours, j’ai trouvé la lumière! La lumière qui peut être crue, tamisée et colorée. La lumière qui montre ce qu’elle veut bien montrer, qui suggère sans imposer, qui confère l’ambiance du moment telle une portion d’éternité qui ne revient jamais. La lumière qui place le sujet sur la frontière entre l’ombre et la clarté, à l’instar des tableaux de Caravage, si on veut. La lumière est devenue mon évènement. Je la traque partout, à l’extérieur comme à l’intérieur, sans tricher. Presque toujours avec du film noir et blanc, pour mieux la cerner. La couleur distrait, disait Henri Cartier-Bresson. De plus, j’ai trouvé un complice, un tireur d’épreuve hors pair qui utilise la piezographie, un procédé d’impression pour le noir et blanc qui permet de tirer le plein potentiel de mes images.
Comme photographe de rue, j’observe les gens, bien sûr. Mais j’observe surtout comment la lumière met en relief leur action et parfois, leur personnalité dans l’ambiance du moment.