Sandrine Piegay est une artiste autodidacte originaire dde Lyon, en France. C’est en 2019, presque par hasard, qu’elle se découvre une passion fulgurante pour le dessin. Trois mois après avoir saisi ses premiers crayons, elle expose déjà au Palais des Congrès de Perpignan. Cette entrée fulgurante dans le monde de l’art marque le début d’un parcours aussi atypique que prometteur. 

En quelques années, son travail séduit galeries, éditeurs et collectionneurs. Elle illustre un roman, publie un livre de dessins aux éditions Grycan, signe une pochette d’album, participe à des ventes aux enchères et expose aussi bien en France qu’à l’international (Inde, Corée, États-Unis, Canada, Italie…). 

Membre de nombreuses institutions artistiques — dont l’Académie des Arts, Sciences et Lettres de Paris, la Fondation Taylor, ou encore Mondial Art Academia (où elle est nommée Chevalier Académicien à vie) — Sandrine Piegay s’investit également dans la vie artistique locale, en coorganisant des événements culturels et en siégeant dans des jurys ou comités d’organisation. 

Artiste cotée Drouot, elle poursuit aujourd’hui une carrière en pleine expansion, portée par une sensibilité artistique singulière et une capacité rare à traduire l’émotion par le trait. 

  

 

Depuis mes débuts en 2019, je dessine pour révéler ce qui, souvent, nous échappe : l’émotion cachée dans un paysage, la poésie d’un instant, la lumière fragile d’un souvenir. Le noir et blanc est devenu mon langage de prédilection. Il me permet de creuser le trait, de faire émerger la matière, les contrastes, et surtout, l’intensité. 

Entre 2019 et 2023, mon travail s’est inscrit dans une esthétique réaliste, parfois hyperréaliste, centrée sur la précision et la représentation fidèle du monde. Je voulais capter le visible avec exigence, comme un hommage à la beauté brute du réel. 

Mais depuis 2024, mon regard évolue. Je m’oriente vers une écriture plus symbolique, plus intérieure. Je mêle désormais l’hyperréalisme à des éléments surréalistes, poétiques, parfois énigmatiques. 

Mes tableaux récents  sont presque tous crées dans un style de double ou triple exposition. Ils deviennent des paysages intérieurs, où chaque visage abrite une scène naturelle, un fragment de rêve, un archétype, une histoire. Ce que je dessine n’est plus seulement ce que je vois, mais aussi ce que je ressens, ce que je devine, ce que j’imagine. 

Mon art est devenu une exploration du récit intérieur une manière de raconter sans mots, de traduire les émotions en lumière et en silence. À travers chaque dessin, je cherche à créer un pont entre le visible et l'invisible, entre la mémoire individuelle et les symboles universels. 

Je reste profondément attachée à l'authenticité : celle des paysages que j’ai traversés, des visages que j’ai croisés, des émotions qui m’ont marquée. Mon ambition est de proposer un art sensible, contemplatif, ouvert à la lecture intime de chacun. Un art qui ne dit pas tout, mais qui laisse la place à l’écho personnel du regardeur. 

Chaque œuvre est pour moi une trace, un miroir de l'âme, une métaphore de la vie.