Née en 1992, dans une banlieue de la Montérégie, Mélissa Primeau s’exode à Montréal en 2011. Depuis elle vit et travaille dans la métropole. Issue d’un parcours multidisciplinaire toujours axé sur la création sensible, elle complète son baccalauréat en design de l’environnement à Uqam en 2016. Ensuite, elle accumulera les expériences de travail dans les ateliers de décors, de fabrication d’objets et conceptualisation. Petit à petit, elle aura envie de quelque chose de plus libre. Son intérêt pour l’art et la poésie sera de plus en plus grandissant. C’est alors en 2019, qu’elle entame un certificat en création littéraire à Uqam, pour se doter d’outils pour représenter sa pensée écrite dans sa démarche artistique. 

 

Mélissa apprend à peindre avec les femmes qui l’entourent. Sa mère et grand-mère comme modèle. Instinctivement elle pratique la peinture de manière quotidienne, s’émancipant rapidement de l’art pictural pour l’abstraction. S’opposant à faire de la reproduction ou représentation en peinture, elle puise ses référents au travers de ses batailles intérieures. Cette opposition ayant pour but de s’assumer comme entière. Elle débute tout juste sa carrière professionnelle en arts visuels. Sa pratique s’articule majoritairement autour de l’acrylique sur textile divers. Au travers de sa pratique, elle expérimente les différents langages de l’abstraction et de son cadre. Elle a participé à plusieurs expositions collectives alliant design et art. Mais c’est en 2020 qu’une de ses œuvres sur toile est présentée au les encans de la quarantaine ce qui la propulsera à travailler temps plein à sa passion. 

Née en 1992, dans une banlieue de la Montérégie, Mélissa Primeau s’exode à Montréal en 2011. Depuis elle vit et travaille dans la métropole. Issue d’un parcours multidisciplinaire toujours axé sur la création sensible, elle complète son baccalauréat en design de l’environnement à Uqam en 2016. Ensuite, elle accumulera les expériences de travail dans les ateliers de décors, de fabrication d’objets et conceptualisation. Petit à petit, elle aura envie de quelque chose de plus libre. Son intérêt pour l’art et la poésie sera de plus en plus grandissant. C’est alors en 2019, qu’elle entame un certificat en création littéraire à Uqam, pour se doter d’outils pour représenter sa pensée écrite dans sa démarche artistique. 

 

Mélissa apprend à peindre avec les femmes qui l’entourent. Sa mère et grand-mère comme modèle. Instinctivement elle pratique la peinture de manière quotidienne, s’émancipant rapidement de l’art pictural pour l’abstraction. S’opposant à faire de la reproduction ou représentation en peinture, elle puise ses référents au travers de ses batailles intérieures. Cette opposition ayant pour but de s’assumer comme entière. Elle débute tout juste sa carrière professionnelle en arts visuels. Sa pratique s’articule majoritairement autour de l’acrylique sur textile divers. Au travers de sa pratique, elle expérimente les différents langages de l’abstraction et de son cadre. Elle a participé à plusieurs expositions collectives alliant design et art. Mais c’est en 2020 qu’une de ses œuvres sur toile est présentée au les encans de la quarantaine ce qui la propulsera à travailler temps plein à sa passion. 

Ma pratique artistique est motivée par l’affirmation de soi : l’urgence de le faire pour les femmes qui n’ont pas eu le droit d’exister entièrement, malgré leur force de caractère. De par, toutes les petites ou grandes injonctions de prendre place. Je mets en cause, cette oppression sociale trop souvent invisible vis-à-vis le statut de femme dans nos sociétés et dans l’histoire qu’on traîne.  Je m’engage par mon art, dans un processus de réparation de mon héritage, pour prouver mon existence et celles des femmes du passé. Rendre ma voix plus libre pour toutes celles qui l’auraient voulu. Ma mère, des mères, des femmes. 

 

Ma démarche prend majoritairement la forme de peinture grand format et d’installation à petite échelle. Je puise mes référents dans plusieurs canaux qui ont été fortement attribués aux femmes dans la mémoire collective et traditionnelle. Je veux leur rendre hommage en revalorisant des secteurs oubliés, puisque destinés à la femme. Me servir de ses codes pour émanciper mon art et par le fait même, revaloriser la femme faiseuse, manuelle et forte de ses décisions. Cette fois-ci libre par son propre pouvoir. 

Ma pratique artistique est motivée par l’affirmation de soi : l’urgence de le faire pour les femmes qui n’ont pas eu le droit d’exister entièrement, malgré leur force de caractère. De par, toutes les petites ou grandes injonctions de prendre place. Je mets en cause, cette oppression sociale trop souvent invisible vis-à-vis le statut de femme dans nos sociétés et dans l’histoire qu’on traîne.  Je m’engage par mon art, dans un processus de réparation de mon héritage, pour prouver mon existence et celles des femmes du passé. Rendre ma voix plus libre pour toutes celles qui l’auraient voulu. Ma mère, des mères, des femmes. 

 

Ma démarche prend majoritairement la forme de peinture grand format et d’installation à petite échelle. Je puise mes référents dans plusieurs canaux qui ont été fortement attribués aux femmes dans la mémoire collective et traditionnelle. Je veux leur rendre hommage en revalorisant des secteurs oubliés, puisque destinés à la femme. Me servir de ses codes pour émanciper mon art et par le fait même, revaloriser la femme faiseuse, manuelle et forte de ses décisions. Cette fois-ci libre par son propre pouvoir.