Janna Yotte est une directrice artistique et artiste visuelle montréalaise. Au fil des ans, son travail l’a menée de sa ville natale à la Californie en passant par New York, revêtant des formes variées comme la photo, le design ou le collage. Maniant à la fois l’analogique et le numérique, la dualité est le noyau de son cheminement. C’est au travers de ses œuvres qu’elle explore les thèmes de la jeunesse, de la sensualité, des relations interpersonnelles, du corps et de la nature humaine. Ses divers projets artistiques sont enrichis d’une constante recherche d’équilibre entre la réflexion et l’expression libre amenée par ses mandats et explorations personnelles, à la fois contradictoires et complémentaires.

Janna Yotte est une directrice artistique et artiste visuelle montréalaise. Au fil des ans, son travail l’a menée de sa ville natale à la Californie en passant par New York, revêtant des formes variées comme la photo, le design ou le collage. Maniant à la fois l’analogique et le numérique, la dualité est le noyau de son cheminement. C’est au travers de ses œuvres qu’elle explore les thèmes de la jeunesse, de la sensualité, des relations interpersonnelles, du corps et de la nature humaine. Ses divers projets artistiques sont enrichis d’une constante recherche d’équilibre entre la réflexion et l’expression libre amenée par ses mandats et explorations personnelles, à la fois contradictoires et complémentaires.

Janna Yotte a fait du collage sa spécialité. Ouvrages de botanique, précis de médecine désuets ou revues de mode dernier cri passent sous son scalpel. Elle en extrait des spécimens, des membres, des organes, divers êtres vivants entiers ou en partie, et réassemble ces pièces en des ensembles improbables mais naturels, où la beauté n’est pas altérée par l’étrange. Disproportion, irréalisme sont tempérés par un découpage minutieux et une cohérence thématique, chromatique, géométrique. Les nouveaux corps sont contrastants sur plusieurs plans : ils semblent fragiles, mais leur présence en impose. Ils sont délicats, raffinés et à la fois impudiques, voire troublant. Leur composition soulève l’interrogation, mais rapidement, on les accepte et on les admire, car c’est un privilège de les voir se dévoiler à nous. Ces forces contradictoires confèrent aux œuvres une familiarité désarmante et rassurante, à l’instar de la nature (humaine).

Janna Yotte a fait du collage sa spécialité. Ouvrages de botanique, précis de médecine désuets ou revues de mode dernier cri passent sous son scalpel. Elle en extrait des spécimens, des membres, des organes, divers êtres vivants entiers ou en partie, et réassemble ces pièces en des ensembles improbables mais naturels, où la beauté n’est pas altérée par l’étrange. Disproportion, irréalisme sont tempérés par un découpage minutieux et une cohérence thématique, chromatique, géométrique. Les nouveaux corps sont contrastants sur plusieurs plans : ils semblent fragiles, mais leur présence en impose. Ils sont délicats, raffinés et à la fois impudiques, voire troublant. Leur composition soulève l’interrogation, mais rapidement, on les accepte et on les admire, car c’est un privilège de les voir se dévoiler à nous. Ces forces contradictoires confèrent aux œuvres une familiarité désarmante et rassurante, à l’instar de la nature (humaine).